Léa Montbrun : L’Agroforesterie au Service d’une Agriculture Résiliente

Léa Montbrun

Âge : 34 ans Métier : Ingénieure en agroforesterie et consultante en développement durable Lieu de vie : Une ferme expérimentale en Dordogne, France Passions : Botanique, permaculture, randonnées en forêt, ethnobotanique Personnalité : Curieuse, engagée, pragmatique, pédagogue Histoire et parcours Léa Montbrun est tombée amoureuse de la nature en grandissant dans une petite ferme familiale en Corrèze. Après un master en agronomie spécialisé en agroforesterie et une expérience de plusieurs années dans une ONG en Amazonie, elle décide de revenir en France pour appliquer ses connaissances à une agriculture plus résiliente et durable. Elle s’installe en Dordogne et fonde une ferme expérimentale où elle teste différentes associations de cultures et d’arbres pour enrichir les sols et améliorer la biodiversité. Son approche mêle savoirs ancestraux et technologies modernes pour prouver qu’une agriculture productive et respectueuse des écosystèmes est possible. Expertise et impact Léa accompagne des agriculteurs qui souhaitent intégrer des pratiques agroforestières sur leurs exploitations. Elle les aide à concevoir des systèmes combinant cultures, arbres et élevage, adaptés à leur climat et à leur sol. Elle travaille aussi avec des chercheurs pour documenter les bénéfices écologiques et économiques de ces pratiques. Engagée dans la transmission, elle organise des formations et des visites de sa ferme pour sensibiliser le grand public et les professionnels. Elle anime un blog et une chaîne YouTube où elle partage ses expériences, ses réussites et ses erreurs, afin d’inspirer un maximum de personnes. Vie quotidienne et philosophie Chaque matin, Léa commence sa journée en parcourant ses parcelles, observant les interactions entre les différentes espèces et ajustant ses pratiques. Elle croit fermement que la nature a des solutions à offrir et que l’homme doit apprendre à travailler avec elle plutôt que contre elle. Son quotidien est rythmé par des rencontres avec des agriculteurs, des expérimentations sur le terrain et des échanges avec des chercheurs et des passionnés. Pour elle, l’agroforesterie est bien plus qu’un métier : c’est une mission pour reconstruire des paysages fertiles et résilients face aux défis climatiques. Phrase fétiche : "Observer, comprendre, accompagner : c’est en suivant la nature qu’on trouvera les meilleures solutions."